Endométriose : mes règles sont douloureuses.
Encore méconnue, voire tabou, l’endométriose touche pourtant plus d’une femme sur dix en âge de procréer. Complexe et douloureuse, cette maladie se traite différemment selon les cas. Nos spécialistes se pencheront sur le sujet lundi 27 mars à l’HFR Fribourg – Hôpital cantonal.
Maladie atypique tant par sa nature complexe, ses implantations, son profil que son origine, l’endométriose reste un problème de santé publique ayant pour conséquences la douleur et l’infertilité (50% des femmes hypofertiles ont de l’endométriose).
Elle impose aux médecins qui la prennent en charge modestie, écoute du couple, discernement et concertation souvent multidisciplinaires incluant toutes les spécialités, allant du psychologue au spécialiste de l’aide à la procréation.
Cette maladie, bégnine et évolutive, se présente comme une prolifération envahissante du péritoine, des ovaires, utérus, des organes pelviens et des organes à distances.
Sa gravité est liée d’une part à son caractère proliférant et à sa possible situation profonde, mais non à la taille des lésions. Elles meurent, cicatrisent par fibrose et rétraction du péritoine avec possible accolement des organes de voisinage pendant que des lésions voisines naissantes prolifèrent à leur tour. Cette maladie est « dynamique », le temps est son complice, raison pour laquelle un algorithme de prise en charge est nécessaire pour rester efficace.
Comment diagnostique-t-on l’endométriose ? Quelles sont les différentes possibilités de traitement ? Pour en savoir plus, rendez-vous le 27 mars à l’HFR Fribourg – Hôpital cantonal, à 19 h.
L’entrée est libre.
Inscription obligatoire.
Prof. Anis Feki
Médecin-chef de la Clinique de gynécologie et obstétrique HFR
Dre Kawthar Amina Bouzerda
Cheffe de clinique, Clinique de gynécologie et obstétrique HFR
Isaure Barras et Valérie Ducry
Ergothérapie – Physiothérapie HFR